Le syndicalisme est le mouvement qui vise à unifier au sein de groupes sociaux les syndicats pour défendre des intérêts collectifs. Le syndicalisme désigne également l'action militante qui cherche à poursuivre les buts d'un syndicat.
Les libertés syndicales sont rétablies par une loi du 27 juillet 1944 et les confédérations dissoutes sont recréées.
La Confédération Générale des Cadres (CGC), syndicat sectoriel composé d'une multitude de syndicats professionnels locaux (d'ingénieurs essentiellement - mines, ponts, métallurgie, électricité...).
En 1948, un courant sécessionniste de la CGT, réformiste et opposé à la domination du Parti communiste français sur la CGT, crée la CGT-Force Ouvrière.
En 1964, la CFTC réunit un congrès extraordinaire. Il s’agit de faire entériner par les militants la proposition de la direction confédérale d’abandonner les références sociales chrétiennes et de changer le nom de leur organisation. Environ 75 % des délégués se prononcent en faveur de cette « évolution ».
La CFTC devient donc Confédération française démocratique du travail (CFDT).
Toutefois, une minorité de militants estimant qu’il s’agit plutôt d’une « rupture » décide de « maintenir » la CFTC. On parle souvent, à propos de la naissance de la CFDT, de « déconfessionnalisation de la CFTC ».
En 1992, le mouvement « autonome », comportant principalement des syndicats qui, en 1947, avaient refusé de choisir entre la CGT et FO, s'organise dans l'Union Nationale des Syndicats Autonome (UNSA).
D'après un rapport du Défenseur des droits paru en 2019, la « peur des représailles » constitue le premier frein à l'engagement syndical en France. Le degré d’engagement des syndiqués à son importance : un fort investissement dans une activité syndicale, comme l’adhésion de longue durée, l’organisation de grèves, la distribution de tracts ou encore l’exercice d’un mandat syndical et la participation à des négociations accroît significativement le risque de déclarer une expérience de discrimination, explique le rapport.
Le taux de syndicalisation dans le secteur privé est à peine supérieur à 5 % (alors que les autres pays européens sont aux alentours de 30, voire 50 %), la France a un paysage syndical divisé, constitué de cinq confédérations qui bénéficiaient d'une présomption irréfragable de représentativité jusqu'à la loi du 20 août 2008 (CGT, CFDT, Force ouvrière, CFTC et CFE-CGC) ainsi que les trois autres principales organisations non représentatives de droit (l'UNSA, la FSU et l'Union syndicale Solidaires dont font partie entre autres les « SUD »).
Le fort taux de syndicalisation dans certains pays est dû à des mesures incitatives :
Par exemple, les bénéfices d'un accord signé par un syndicat peuvent être réservés aux adhérents de ce syndicat.
Environ 8 % des salariés français sont syndiqués en 2013.
Ce taux de syndicalisation a fortement diminué, passant de 22 % en 1975 à 15 % en 1984 pour stagner autour des 8 % depuis 1995.
Selon un sondage TNS Sofres, les causes de non-syndicalisation sont :
- pour 38 %, le sentiment que les syndicats ne comprennent pas leur problème ;
- pour 36 %, la peur de représailles de leur direction ;
- pour 34 %, la division syndicale (80 % des sondés estimant qu'il y a trop d'organisations syndicales différentes en France).
Selon une étude de 2010, les délégués syndicaux sont payés environ 10 % de moins que le reste des salariés, en raison d'une discrimination de la part des employeurs. En outre, selon l’avocate Rachel Spire : « l’activité syndicale n’est pas sans risque : plus de dix mille représentants de salariés sont licenciés chaque année »
Quelles sont les 3 principales fonctions des syndicats ?
Dans les cas de conflits individuels, ils peuvent accompagner les salariés à des entretiens, défendre leurs intérêts auprès des instances hiérarchiques, et les soutenir en cas de litiges débouchant sur une procédure judiciaire
Est-ce que l'employeur sait qui est syndiqué ?
Non car l'adhésion à une organisation syndicale relève de la vie privée du salarié. Une seule condition est nécessaire pour adhérer à CFDT, il suffit d'être salarié. La CFDT est présente partout en France
Pourquoi adhérer à la CFDT ?
Être adhérent à la CFDT permet :
- d'être informé sur vos droits, sur l'actualité sociale de votre région, de votre branche professionnelle... Les adhérents peuvent bénéficier du nouveau service téléphonique "RÉPONSE À LA CARTE ». Ce service permet un accompagnement personnalisé sur l'ensemble du territoire.
La cotisation syndicale déductible des impôts
Ou déduire frais syndicat impôts ?
Inscrivez case 7AC, 7AE ou 7AG de la déclaration 2042 RICI le total des cotisations versées dans l'année.
Le crédit d'impôt est égal à 66% du total des cotisations versées.
Quels sont les avantages des syndicats ?
Les syndicats assurent la défense individuelle et collective des salariés au sein des entreprises mais aussi au niveau national. Ils permettent également de négocier et de signer des conventions collectives au niveau national ou des accords d'entreprises avec l'employeur.
Pourquoi adhérer à un syndicat ?
Par votre adhésion, vous contribuez également à une société juste et solidaire. Le syndicat négocie à tous les niveaux pour de bonnes conditions de salaire et de travail et conclut des conventions collectives de travail solides dans les entreprises, les secteurs et au niveau national