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Le fabricant alsacien de chariots, Caddie, est confronté à une nouvelle procédure d’alerte déclenchée par le commissaire aux comptes, deux ans après sa cession à un consortium d’investisseurs dirigé par l’entrepreneur nordiste Pascal Cochez.

Une offre de reprise avait été validée par le tribunal de Saverne, préservant 113 emplois sur les 139 initiaux. Le PDG du groupe Cochez, Pascal Cochez, devienantt l’actionnaire principal en exprimant sa volonté de sauvegarder ce patrimoine industriel alsacien

Malheureusement, l’entreprise n’est plus rentable et se trouve à nouveau en difficulté

Histoire

À l’origine, l’entreprise fabriquait des mangeoires pour les poussins et divers articles ménagers en fil métallique. l'histoire de l’usine Caddie en Alsace remonte à 1928, lorsque Raymond Joseph et son frère fondent les Ateliers Réunis.
 
Cependant, en 1957, elle se tourne vers la production et la vente de chariots de supermarché en acier à Schiltigheim, suite à la suggestion de Marc Joseph, neveu des fondateurs, qui avait observé ce concept aux États-Unis. Ces chariots sont baptisés “Caddie”, en référence aux voiturettes utilisées par les golfeurs.
 
La marque Caddie est déposée en France en 1957, puis dans plus de 75 pays.
 
L’entreprise alsacienne équipe le premier supermarché de France, Express Marché, ouvert en 1958 à Rueil-Malmaison. Un deuxième site de production de chariots est créé à Drusenheim en 1973, spécialisé dans la production de chariots libre-service.
 
Pendant des décennies, Caddie était le leader incontesté de ce marché en Europe. Cependant, au milieu des années 1990, un concurrent plus petit, Wanzl, a pris la tête en raison d’un manque d’investissement.
 
Malgré cela, Caddie a continué à se développer, créant des filiales de production en Chine en 2001 et au Portugal en 2004. En 2003, l’entreprise a participé à l’augmentation de capital de sa filiale de fabrication de roues et roulettes, Guitel.

Toutefois, en 2004, cette filiale n’ayant pas redressé sa situation financière, elle a été cédée en totalité. En 2009, l’héritière, Alice Joseph-Deppen, qui détient 67 % du capital, a tenté de mettre en vente l’entreprise

Sources:

  1. L’Alsace
  2. Le Parisien
  3. Le Point
  4. France 3 Régions
  5. INA
  6. France Bleu